PRIX MESSARDIERE 2011 : ROMAN DE L’ÉTÉ
Des histoires dont le point commun est une odeur de figuier sauvage, une senteur d'été, d'enfance, de nostalgie, un parfum de délicieuse mélancolie, comme une chanson qui ramènerait à une époque oubliée.
La première parle d'un couple et de son impossibilité à communiquer. Revenus pour les vacances dans la maison de famille au bord de la mer, en Italie du Sud, ils se retrouvent fermés dans leurs blessures, incapables de sortir d'eux-mêmes. Le silence fige douleurs et tendresses, suffoque l'amour. Les non-dits, sous forme de flots de fourmis, envahissent l'espace vital, étouffant tous les possibles.
La deuxième est un cri de détresse à la première personne. Là encore, c'est la défaite de la compassion, de l'amitié, et un couple qui court à l'échec par manque d'écoute, par crainte d'espérer. Le chemin qui conduit de la peur à l'amour ne s'accomplit pas.
La troisième, les réflexions d'un « gros bonhomme » à la retraite enfermé dans un ascenseur, est une sorte de résumé, au sens figuré, des deux premières nouvelles. S'il y a une issue possible, celle-ci est ailleurs que dans la solitude.
Les deux dernières nouvelles sont de jolies surprises aux saveurs italiennes……
Simonetta GREGGIO
Italienne d’origine, Simonetta Greggio écrit en français. Elle est l'auteur de quatre romans, parus chez Stock, « La Douceur des hommes », « Col de l'ange », « Les Mains nues », « Dolce Vita » (sélectionné par le prix Renaudot et l’Interallié en 2010) et « d'Étoiles », paru chez Flammarion, traduit dans une dizaine de langues.
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