Journal d’un collectionneur

Présentation :

Édité une 1ère fois en 1963 en français et en anglais, ce Journal n’a jamais été réimprimé depuis.

C’est pourtant un ouvrage qui fait date en histoire de l’art, car il propose un témoignage unique et éclairant sur la vie des artistes, des collectionneurs, des marchands et de toutes les figures du monde de l’art du premier 20ème siècle. Il regorge des anecdotes précieuses sur les peintres, comme par exemple sur Degas, Renoir ou encore sur les dernières années de la vie de Claude Monet.

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C’est ainsi que Jean Gehenno (de l’Académie française) avait pu dire de ce texte : « Le livre, par sa variété, séduira bien des lecteurs. Je ne dis rien du plaisir qu’y trouveront les amateurs, les connaisseurs, les collectionneurs. Ils auront de quoi compléter l’histoire de bien des célèbres tableaux, de leurs voyages, et...de leurs prix.

Mais l’intérêt bien souvent est au-delà de la petite histoire et de l’anecdote. René Gimpel savait lui-même voir et regarder. Il a le sens du trait (...) Il a tout su, tout vu de la peinture pendant quarante ans, et, quand il rencontre les grands peintres, Renoir, Monet, Mary Cassat, Marie Laurencin, Soutine, Forain, Braque, Tal Coat, Coutaud, un écrivain aussi, Marcel Proust, son témoignage devient précieux. »

Il croise critiques et écrivains, Apollinaire, Berenson, et surtout Marcel Proust qu’il rencontra, dès 1907, à Cabourg, où ils séjournaient dans le même hôtel. Leur passion pour Vermeer les lia d’une profonde amitié.

La fascination pour Proust de René Gimpel était-elle due à l’impression qu’il avait d’écrire lui aussi une chronique de son temps ? Son Journal a une vocation littéraire, historique, servie par un sens aigu de l’observation et un style très vivant.

Auteur :

L’auteur de ce Journal est né en 1881. « Il était marchand de tableaux, fils de marchand de tableaux, témoin des changements révolutionnaires qui, dès la découverte de Cézanne, virent s’imposer de par le monde une conception de l’art tout à fait nouvelle ».

René Gimpel avait hérité d’une approche  traditionnelle de la peinture et il manifesta toujours une préférence pour les grands maîtres français du XVIIIe, notamment Chardin.

Mais cela ne l’empêcha pas de reconnaître le génie, même sous le masque d’un style nouveau : Braque, à ses yeux, avait atteint la perfection de son peintre bien-aimé.

Journal d’un collectionneur Marchand de tableaux


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