Le monde de Bartabas

Ouverte en avril dernier à Trouville, la Galerie Tarquinia se distingue par une première singularité : elle est la seule et unique galerie en France entièrement consacrée à la photographie équestre.

Mais les créateurs de Tarquinia, galerie au sens large, sont aussi à l’initiative de multiples projets culturels. A l’occasion des Equi’days, ils proposent d’offrir un double miroir de l’univers de Bartabas. Caroline Rose et Antoine Poupel célèbrent, à leur façon, les noces équestres du profane et du sacré.

Ils organisent également une performance poétique, musicale et plastique autour d’un texte d’Albane Gellée : Je, Cheval, sur l’harmonie fugace mais indéfectible entre l’homme et le cheval.

A voir à la galerie Tarquinia

Philippe Bertin et Claudine Bucourt, créateurs de la Galerie Tarquinia, s’inscrivent parfaitement dans l’esprit des Equi’days car ils ouvrent une fenêtre sur le lien entre cette spécificité territoriale de la filière équine et la création artistique. S’ils exposent d’abord et avant tout de la photographie équestre,
ils proposent également des rencontres avec des auteurs, des textes, des histoires…

Ainsi, pour ces fameux jours d’octobre, la Galerie Tarquinia sera un acteur incontournable pour appréhender la fascination qu’exerce le cheval sur les créateurs. Si depuis la naissance de la photographie, le cheval s’est fait modèle, c’est qu’il y a peut-être quelque chose d’insaisissable dans les mythes et
les mystères qu’il transporte, une chose que les photographes s’emploient justement à capter et à magnifier.

Alors quand on est photographe et qu’on s’intéresse au monde équestre de Bartabas, le mystère semble encore redoubler !

Philippe Bertin et Claudine Bucourt ont donc choisi de montrer en vis-à-vis le travail de deux photographes sur les spectacles de Bartabas :

Antoine Poupel a collaboré pendant 20 ans avec l’artiste. Il a capté l’immense complicité entre un homme et son cheval, mêlant folie et poésie et révélant toute la beauté du théâtre équestre. Les photographies présentées révèlent la magie du surprenant théâtre Zingaro.

Caroline Rose a photographié le spectacle que donna Bartabas avec ses écuyers de l’Académie équestre de Versailles, dans l’abbatiale Saint Ouen de Rouen durant le festival d’automne 2010. Elle a saisi la « liturgie équestre », la quintessence de ce carrousel où l’architecture, les hommes et les chevaux fusionnent dans une même harmonie.

Le vernissage, en présence des photographes (et peut-être de Bartabas lui-même…) aura lieu le samedi 8 octobre à partir de 19 h.

rencontrez des cavaliers et des cavalières

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