Pour sa 1ère participation à Paris Photo, Ilan Engel Gallery met le focus sur Arnaud de Gramont que l'on pourra découvrir sur le stand n°A11 du salon Paris Photo du 10 au 13 novembre 2011.
Pour sa participation au salon Paris Photo, du 10 au 13 novembre 2011, Ilan Engel Gallery conçoit un stand (n°A11) autour de la thématique des « Forêts contemporaines », entre force et fragilité, lumières et ombres.
Ilan Engel présente ainsi les énigmatiques lisières de forêts photographiées par l’artiste roumain MihaI Mangiulea, ou encore les bois hantés de Tolstoï, captés par Stephan Crasneanscki. On découvre également le travail sensible d’Arnaud de Gramont, parti explorer les forêts australiennes en quête d’essentiel.
Né en 1960 à Paris où il vit toujours, Arnaud de Gramont monte son agence d’architecture d’intérieur en 1986 avant de choisir, en 2003, de se consacrer à la photo. « Cette pratique professionnelle me permet de prolonger mes réflexions sur les perceptions que nous avons de l’espace.
Pour moi, cela tient essentiellement en deux mots : géométrie et lumière. Ce sont les paramètres que je privilégie pendant la prise de vue. C’est un regard d’architecte, celui qui permet de sentir les lignes et les masses avec une lumière qui reformule les lieux et parfois annihile le temps. »
« Life » : une immersion en forêts contemporaines
En 2011, Arnaud de Gramont met de côté les villes, leurs lignes et leurs lumières artificielles pour se fondre dans de luxuriantes forêts australiennes. C’est sous ces épaisses voûtes de verdure qu’il réalise une série intitulée « Life », où la nature est à la fois décor et protagoniste de son travail.
Ces photographies illustrent l’esthétique d’Arnaud de Gramont, sa recherche de beauté formelle, son goût pour les contrastes.
On le devine se faufilant sous les feuillages exotiques pour observer les ombres chinoises au-dessus de lui, puis plongeant à l’aide de son objectif au coeur d’une plante, sur l’invitation de rais de soleil s’étant frayé un chemin jusqu’à elle.
« Il n’y a jamais d’humain sur mes photos, l’humanité y est présente exclusivement à travers mon regard ».
De fait, ces photos dévoilent le regard sensible d’Arnaud de Gramont sur la nature qu’il explore de manière intime. Incroyablement belle et vivante avec ces lignes qui jaillissent et s’étirent en tous sens sous l’effet de la sève, elle se révèle aussi délicate, secrète et fragile… saisie dans un instant inscrit au beau milieu d’un cycle entre la vie et la mort, et puis la vie encore.
Ce lien qu’entretient Arnaud de Garmont avec les forêts contemporaines qu’il pénètre tient presque du métaphysique. Pour Frédérique Destribats qui commente son travail, il s’agit de « retrouver l’essentiel, son essentiel, sa nature profonde.
En tout cas il y est question de nature, de sève, de brillance, de vie. »
Elle poursuit : « Arnaud de Gramont explore finalement la linguistique de la photographie, la sémantique de la lumière et du temps, pour capturer, proposer une autre dimension.
Et nous inviter ce faisant à cette réflexion infinie sur l’être et le réel. Finalement, l’essentiel n’est peut-être pas si invisible pour les yeux. »
Ilan Engel Gallery, en quelques mots et projets
Inaugurée en 2008 dans le Marais, Ilan Engel Gallery présente une photographie contemporaine et plasticienne.
Extrêmement sensible à l’école de Düsseldof mais aussi au travail de Sugimoto, Andres Serrano, Philippe Ramette ou Valérie Belin, Ilan Engel défend des artistes dont le travail est souvent conceptuel, particulièrement autour des thèmes du paysage et de l’architecture, mais aussi sensible et poétique – poésie du quotidien, des corps, de l’instant.
« Ce qui m’attire en photographie, c’est entendre le silence », admet Ilan Engel.
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