Une flatterie grossière ne trompe personne ! Si vous exprimez un point de vue creux, faux, et intéressé, il y a de grandes chances que vos interlocuteurs vous repoussent.
Ou alors c’est que votre interlocuteur est tellement malheureux ou mal-estimé, qu’il sera prêt à gober n’importe quoi.
Le philosophe Emerson rappelait ceci : « Ce que vous êtes est plus audible que ce que vous dite ». Quel que soit votre langage, vous n’arriverez jamais à dissimuler votre vrai nature.
S’il suffisait de flatter pour se faire des amis, nous aurions tous plus d’amis que l’inverse.
Pour ne pas être creux, faux, sans parler du fait d’être intéressé, il faut déjà savoir s’intéresser aux autres pour leur reconnaitre notre admiration sincère plutôt que de feindre.
On a trop souvent plus d’estime pour soi, et son propre travail que pour les autres !
Et nous la négligeons tellement bien que nous sommes rarement nous-mêmes reconnus par les autres.
D’où l’explosion du sentiment de solitude en France, qui chaque année dépasse des niveaux records. (Voir étude sur la solitude en France).
Par exemple, les enfants adorent que leurs parents s’intéressent à eux, et les félicitent. Il se trouve que les adultes aussi apprécient les mêmes choses que les enfants.
Un éloge franc est le miel des relations entre les individus !
A propos, Dale Carnegie avait une formule pertinente pour expliquer comment susciter de nouvelles relations amicales : « Semer quotidiennement les graines de la gratitude pour récolter les fleurs de l’amitié ».
Le fait de complimenter une personne sans tomber dans la niaiserie est un excellent moyen d’ouvrir avec cette personne un canal de communication positif.
Si on ne transforme pas les autres en blessant leur amour-propre, on peut susciter la sympathie en faisant appel positivement à leurs émotions.
Encourager une personne est donc un excellent moyen de la valoriser, de l’attirer à soi dans un monde où l’isolement, la solitude, la dissolution des repères traditionnels (famille, emploi, etc.) entraine une perte de confiance des individus en eux-mêmes, et dans les autres.
Cette perte de confiance est directement à l’origine de la solitude. Pour rompre ce phénomène, il faut adopter des attitudes strictement inverses : encourager, rassurer, donner de la confiance.