4, 6, 8 ou 10 heures par jour passées à côtoyer des collègues de travail quand vous ne passez plus que 1,2, 3 ou 4 heures à fréquenter vos amis par semaines ! Le constat est sans appel, on passe plus de temps à discuter et partager du temps avec des individus sur son lieu de travail qu’avec sa propre famille ou ses proches (sauf dans le cas des personnes qui exercent une profession seul et sans voir de collègues !).
Mieux vaut bien s’entendre avec ses collègues pour agrémenter son quotidien de manière plus agréable. Certains iront même jusqu’à penser que le collègue est le meilleur ami de l’homme…ou de la femme.
Car au bureau et au quotidien, c’est bien le collègue qui pourra vous apporter du soutien, de l’aide, et parfois du réconfort.
Paradoxalement, alors que l’on est plus exposé au bureau à la vie en collectivité, il règne aussi sur le lieu de travail une ambiance de méfiance des uns envers les autres.
Sentiment exacerbé par la crise économique, et les craintes de chômage qu’elle suscite.
Alors le collègue n’est plus l’ami, mais peut-être un ennemi à démasquer.
Du jeune aux dents longues qui n’hésite pas à tenter de vous rabaisser devant votre supérieur pour se faire mousser, au copain du patron qui n’hésite pas à dénoncer tous ceux qui ne lui reviennent pas, les ennemis potentiels ne manquent pas au bureau.
Autant être vigilant dans ses choix de confidents au bureau !
Paradoxalement, alors que l’on est plus exposé au bureau à la vie en collectivité, il règne aussi sur le lieu de travail une ambiance de méfiance des uns envers les autres.
Si vous venez d’intégrer une entreprise, lieu d’échanges, de communication, et parfois/souvent de confrontations, vous devrez rapidement aller au contact, et ne surtout pas rester enfermer dans votre bureau, au risque de passer pour un "associal", et même figurer dans la liste des potentiels échecs de recrutement, dont il faut déjà se débarrasser.
Plus important que le travail que vous fournissez, vous êtes aussi et souvent jugé sur votre habileté à vous intégrer à la fameuse "équipe", cette espèce de meute, qui désigne l’entourage de votre patron, qu’il prend soin de consulter sur chaque nouvel arrivant.
Paradoxalement, même si vous venez d’arriver dans la boîte, demandez-vous avec combien de personnes pourriez-vous être amis après l’avoir quitté ?
La bonne réponse est souvent 1 ou 2 maximum…
Se faire des amis au travail, n’est pas si facile !
Car si vous vous apprêtez à passer de longues heures, semaines et mois avec vos futurs collègues plutôt qu’avec vos vrais amis, le jour où vous quitterez l’entreprise, vous n’aurez pas souvent de raisons de revoir vos collègues.
C’est toute l’ambigüité de ces relations de travail qui ne sont pas choisies mais imposées par la situation.
Si vous avez conscience de la fragilité des relations amicales entre collègues même dans le cas de personnes sincères, vous aurez toutes les chances de vous préserver de certaines désillusions.
Les dossiers des ressources humaines sont remplis d’anciens collaborateurs dont on louait pourtant les qualités et que l’on regrette, surtout ceux dont les collègues encourageaient à exprimer les revendications de tous, en privé au chef !
Pour se lier d’amitié avec des collègues de travail, faut-il faire le tour de tous les bureaux pour saluer l’un après l’autre les collaborateurs de l’entreprise ?
Oui et non !
Oui, car de cette façon, vous gagnez la sympathie de l’ensemble de l’entité qui prend ce geste rare pour une marque de reconnaissance.
Geste rare car dans bons nombres d’entreprises, les managers s’engouffrent dans leurs bureaux depuis le parking en prenant le soin d’éviter tous contacts avec d’autres êtres humains, de peur d’être sollicités, et ce matin et soir…
Mais d’un autre côté, le temps de saluer tous les collaborateurs, vous ne pouvez pas réellement nouer connaissances avec tout le monde.
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« Bonjour, je vous présente le nouveau…et voilà, Madame Machin qui s’occupe de la comptabilité. » La moitié du temps, vous n’arriverez jamais à mémoriser tous les noms de tous les collaborateurs, et d’autre part, eux se contenteront bien souvent de formule de politesse du type « Bienvenue dans la société ! »
Ce n’est pas ainsi que vous en apprendrez assez sur vos collègues, pour pouvoir ensuite engager la conversation.
Cependant, quelques signes extérieurs liés à la décoration des bureaux de vos collègues vous permettront tout de même de relever quelques détails utiles pour cerner leurs centres d’intérêts, comme un sac de sport ou une affiche…
Pour parfaitement maîtriser ce délicat exercice de manger en compagnie de personnes que l’on ne connait pas encore, et qui se tiennent prêtes à juger le moindre fait et geste, mieux vaut respecter quelques petites règles de conduite :
Ne pas parler foot avec des femmes /Ne pas parler shopping avec des hommes.
Ne pas faire de blagues (c’est un peu trop tôt !).
Ne pas lancer un sujet qui oppose traditionnellement commerciaux et contrôleurs de gestion comme par exemple l’état des stocks de l’entreprise…
Tenez compte de l’âge de vos interlocuteurs avant de lancer un nouveau sujet de discussion…
Passez cette étape, vous ferez partie de l’équipe et il sera de plus en plus facile de lier d’amitié avec vos collègues.
Assez traditionnel en France, au regard de nos dispositions viticoles, le pot permet de réunir toutes les composantes de l’entreprise au même moment et au même endroit, tout en éliminant les positions et postures hiérarchiques.
Le pot est une sorte de zone démilitarisé où chacun peut venir plus détendu et sans son étiquette de chef ou de sous-chef.
Astuce : Un pot s’organise entre midi et deux plutôt que le soir car tout le monde n’aura qu’une idée en tête : partir !
A la lecture de tous ces petits conseils, vous voilà fin prêt pour intégrer l’entreprise et bien appréhender les relations avec vos collègues amis ou ennemis.