Communication managériale

Selon une étude Afci-Andrh-Inergie, la communication managériale serait certes une mission nouvelle mais déjà intégrée dans plus d’1 entreprise sur 2 !

L’étude réalisée par Inergie avec l’Afci et l’Andrh montre que 20% des entreprises se sont dotées d’une structure dédiée et que 33% l’ont intégrée dans une mission élargie à l’amélioration des pratiques managériales ; et ce pour plus de 40% d’entre elles depuis moins de 2 ans.

Les entreprises se mobilisent majoritairement autour de deux chantiers : le développement des compétences managériales (57%) et l’optimisation des vecteurs de communication spécifiques aux managers (45%)

• Côté communication, on constate une généralisation des supports et vecteurs d’information dédiés spécifiquement à la communauté managériale pour 75% des entreprises répondantes : si les conventions ou séminaires managers sont ainsi devenus des rendez-vous habituels dans 95% des cas, on retrouve aussi souvent des supports écrits, tels que les newsletters ou les espaces managers sur intranet.

• Côté RH, l’accent est mis sur la sensibilisation aux pratiques de communication destinée essentiellement au « top » et « middle » management : seules 37% des entreprises ont mis en place un processus de formation ou sensibilisation auprès de l’ensemble de la communauté managériale. Ces formations sont principalement orientées sur le développement des compétences relationnelles (communication interpersonnelle et face à un groupe) et reste réservées à un nombre limité de managers pour 25% des entreprises.

Si la formalisation des pratiques managériales au sein de « référentiels » tend à se généraliser (en place dans 45% des entreprises, en cours pour 21%) et intègre largement de la dimension communication, l’évaluation et le choix des indicateurs restent le talon d’Achille de la communication interne : la mission « communication » est encore peu abordée dans le cadre de l’entretien annuel (38%), car peu objectivée (22%). Un point à mettre en lien avec le manque d’indicateurs de suivi (mis en place par 21% seulement des entreprises), tant factuels (essentiellement le nombre de réunions) que de perception (niveau de compréhension ou d’adhésion à la stratégie, rôle du manager en tant que vecteur d’information, efficacité des réunions…), bien que ces derniers semblent plus appropriés.

Premier frein évoqué par les professionnels des RH et de la Com, la prépondérance des impératifs opérationnels imposés aux managers, avec l’enjeu de positionner la communication managériale comme levier d’efficacité dans l’atteinte de ces objectifs…